Horizons de Michel Coulareau: juillet 2011

Faune de Mongolie

Séjourner un mois en Mongolie ne permet guère
de se familiariser avec la faune très riche

de cet immense pays.

Voici donc, en toute humilité, quelques animaux
que nous avons rencontrés,

sans forcément les avoir cherchés,

au hasard de nos pas ou des sabots de nos chevaux…

(Identification des espèces non garantie)

Quelques mammifères

Le Yak prédomine dès que l’altitude s’élève.

Les bovidés n’étant pas considérés comme un « bétail noble »,

c’est aux femmes qu’incombe leur élevage…

Il est actuellement proposé aux éleveurs de substituer à leurs chèvres, dévastatrices de l’écosystème,

une variété de « yaks cachemire » au duvet similaire.

Ces brouteurs de surface, sont, en effet, nettement plus respectueux de l’environnement.

Bos grunniens
Yaks.
On compte environ 3 millions de bovidés (8% du cheptel mongol).

Horde de chevaux sauvages s’abreuvant dans la rivière Okhron.

La steppe qui n’a pas de limites constitue l’espace de liberté idéal pour les chevaux sauvages.

On estime à 3 millions le nombre de chevaux, soit 8% du cheptel mongol.

Capra hircus
Chèvre.
Le duvet précieux des chèvres est une matière première à grande valeur économique.

Ainsi, avec 12 millions de têtes, les chèvres constituent-elles le tiers du cheptel mongol.

Traite des chèvres « cachemire ».

Camelus bactrianus
Chameau de Bactriane.
Un chameau peut transporter 500 kilogs sur 200 kilomètres

(ou 1 tonne sur 100 km), et ce, sans boire ni s’arrêter…

Le chameau est donc l’animal de bât par excellence.

Par ailleurs, il existe encore des chameaux sauvages, espèce très protégée,

qui affectionnent les zones de roches salines, les steppes arides et les déserts.

« Tsurum » ou « souslik », l’écureuil des steppes.
Ammospermophilus

En creusant leurs terriers ramifiés, ces écureuils de prairie ont, littéralement,

« miné » les pelouses mongoles.

Au grand désespoir des éleveurs, dont les chevaux, lancés au galop,

s’y fracturent bien trop souvent les "canons".

Canis lupus lupus
Loup gris.

On évalue à 30 000 le nombre de loups en Mongolie.

Animal vénéré, le loup joue le rôle de régulateur.

En dévorant les animaux malades, il empêche la contamination massive des troupeaux.
(Mais il peut, aussi, s'il prolifère trop, être lui-même l'objet d'une "régulation" de la part des éleveurs.)

Quelques oiseaux

Milvus migrans

Milan noir.

Omniprésent en Mongolie.

Les grands rapaces règnent en maîtres dans l'azur infini de Mongolie.
Ici, un Vautour Moine (Aegypius monachus)

Aquila chrysaetos

Aigle royal.

Grus Virgo

Grue (ou Demoiselle) de Numidie.

Guère farouches, les Demoiselles se hasardent souvent près des campements.

Les Mongols utilisent ce gracieux échassier en guise de… baromètre.

En effet, son chant, disgracieux et audible à deux kilomètres, annonce l’arrivée de la pluie.

Podiceps auritus

Grèbe esclavon (ou cornu, ou oreillard, ou aux oreilles de lièvre).
Ce plongeur hors pair et aux yeux rouges vit sur des nids flottants au milieu des lacs et des étangs.
Sa longévité peut atteindre dix ans.