mardi 12 juillet 2011

Insolites et à-cotés du séjour mongol

Insolites et à-côtés du séjour mongol



Quelques photos étranges ou cocasses,
au cœur et en marge de ce périple
sur les traces de Chinggis Khaan…











Mémorial babylonien (en inox !) érigé à la gloire de Chinggis Khaan
dans la Province d’Ulaan Baatar.





Au 13ème siècle, le conquérant mongol (1155-1227) entreprit la fondation d’un empire colossal qui,

70 ans après sa mort, s’étendait sur un cinquième des terres émergées de la planète…

















A l’intérieur du bâtiment, la botte (de sept lieues ?) de l’Empereur…







Première source de dépaysement : la langue et l’écriture.
Déchiffrer les caractères cyrilliques ne s’improvise guère…












Impossible de « capter » le langage sibyllin des pancartes mongoles.
















De mieux en mieux, ça se complique…











Quant à la signalétique, elle s’avère souvent bien rudimentaire…




















Feu vert pour des piétons apparemment impatients…








Tout l’art du détournement…
 A Ulaan Baatar, chez « Orange », entre « message » et « massage », il n’y a qu’un spa…





La cherté de l’eau se mesure à la contenance (1  litre…) des réservoirs des lavabos champêtres.













Ablutions minimalistes de rigueur…


























Fossiles d’une autre ère, des pompes à essence antédiluviennes…









Panneau de basket à Tariat.













Il existe un vol hebdomadaire au départ de Moron pour Ulaan Baatar.
Ambiance champêtre à l’aéroport…





Une statue à la gloire de l’Icare national…







Les décorations florales plutôt kitsch du hall d’enregistrement.







La piste d’envol, en réfection « provisoire »…






La récente tour de contrôle...








Et l’ancienne tour sur pilotis...





« Horhog », le barbecue mongol » : pendant l’abattage, l’animal ne doit pas crier.
Aucune goutte de sang ne doit s’écouler.







L’éleveur pratique une incision indolore de la peau,
glisse sa main dans l’abdomen pour sectionner l’aorte. La mort est immédiate.
Le sang se concentre dans l’estomac et sera utilisé pour la confection du boudin.






Après sa cuisson, à l’étouffée, dans une gangue de terre pendant trois heures
 le mouton se déguste avec les doigts…






Officiellement interdite depuis 2006, la chasse à la marmotte perdure.









La chair de ce rongeur est très appréciée, en dépit du risque de « peste foudroyante »
que peuvent contacter les braconniers qui manipulent sa peau infestée de puces.







Mets de luxe, la marmotte farcie se grignote, elle aussi,  avec les doigts…






Des champignons parfois aussi délicieux que spectaculaires croissent dans la steppe.
Tel ce « Calvatia gigantea » (vesse de loup géante).
Leur découverte permet d’améliorer sensiblement l’ordinaire…







La jolie paire de vesses d’Iggiï…







Côté face, « The » bolide… « Zaz », notre fourgon russe passe-partout.
Un 4 x 4 résolument spartiate : sans suspension ni conduite assistée…





Côté pile, quel coffre !






Quand surgit une pompe providentielle, il y a de « l’ efferv-essence » pour faire le plein.
Mieux vaut figurer dans les premiers, car le stock de carburant n’est pas intarissable…






A chaque pont sa surprise… Jargalant, le pont (dés)articulé…





Il existe aussi des ponts à péage. Et à charge limitée…




 Et on ne va pas chipoter, si par hasard, la charge autorisée (1,5 tonne) est quasiment deux fois inférieure au poids du véhicule… On en a vu d’autres, non ?...






Et maintenant un pont sur béquilles…






…et à claire-voie. Il faut viser…








L’épreuve du bac… Quand il n’y a pas de pont, il y a, parfois un bac (a péage).
A traction manuelle, s’entend…














…où chauffeur et passagers sont invités à mettre la main à la pâte.






Et puis, quand il n’y a ni pont, ni bac, il reste… le gué. 
Pendant la traversée, il arrive parfois qu’il faille lever les pieds (sauf le chauffeur, bien sûr)…








Ici, nul ne peut prétendre aux fonctions de chauffeur, s’il n’est pas, d’abord, (très bon) mécanicien… Pépin classique, la crevaison, même sur pelouse…






…le patinage en côte.




Il faut alors intervenir mécaniquement au niveau des roues…





… l’embourbement… 




Tout le monde descend, patauge, puis étaye et pousse…






Et puis, la panne, la vraie… Les plaquettes de frein ont rendu l’âme ?...
Qu’importe, on va en sculpter des neuves dans un vieux bout de ferraille…








Jusqu’à « tomber » le train avant (ou le moteur tout entier !), en pleine nature,
 pour identifier la panne…




Les passagers eux-mêmes peuvent être réquisitionnés
pour réparer ce qui se déglingue à l’intérieur du véhicule…






Parmi les rencontres étranges, il arrive que l’on croise les Dieux eux-mêmes en procession…
Le Dieu Ancêtre…






Le Dieu Dragon…





Le Dieu Taureau…







…auxquels on peut faire une offrande sur le lieu sacré d’un « ovoo ».
Des béquilles, une bouteille, un pneu crevé…





... des étoffes…




…un sandwich…






… des billets de banque…





















… ou des crânes de chers animaux disparus…









Ici, les pèlerins se doivent, parfois, d’être d’intrépides alpinistes pour accéder aux sanctuaires,
 comme celui du Monastère de Tovkhon à 2312 mètres d’altitude…







Parfois, la tradition fait de la résistance…
On s’éclaire à la bougie dans cette yourte pourtant sous haute tension…





Au fin fond de la steppe, un saxo prend le soleil…







Inconcevable pour les Européens que nous sommes, contempler, à perte de vue, un tapis d’édelweiss…






Humidité et soleil couchant font, parfois, bon ménage.






De l’eau au moulin de ceux qui croient en la réincarnation…







Un rituel immuable : consacrer un moment à la rédaction de son journal de voyage…







L’apparition saugrenue d’une égérie échevelée dans la toundra,
pour les besoins d’un magazine de mode américain.









On s’agrippe à la bosse, le temps d’une inconfortable équipée dans les dunes.







Emotions rafraîchissantes au pied de la Cascade d’Ulaan Tsutgalaan (« Confluence rouge »)
 près du village de Bat-Öliï.







Grimper sur le toit du véhicule ne garantit pas toujours de mieux profiter du réseau…










A propos de toit…






Espace-sieste à ciel ouvert.












Les pièces de monnaie n’existant pas dans le pays,
 la Mongolie possède, sans doute, le billet de banque (1 tögrög) qui présente
la plus petite valeur marchande de la planète (0,0005 € !).
Il faut, en effet, 20 de ces billets pour obtenir… 1 centime d’€uro ! (et donc, 2000 billets pour 1 €…). On imagine l’avalanche de billets que l’on reçoit quand on change quelques €uros…

Fin



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